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Groupe de travail Harkis

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Préfet CEAUX :

un festival nomade aux quatre coins de la France

Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'Etat auprès de la Ministre des Armées, a exécuté les ordres d'Emmanuel MACRON et a constitué un groupe de travail Harkis, sous la présidence du Préfet Dominique Ceaux.

Comment a été constitué ce groupe ? De manière

parfaitement arbitraire, avec une sélection "soigneuse"

des membres qui le composent.

 

Quant à la mission, un véritable effet d'affichage .

 

 

La secrétaire d’État a, dans le discours, prétendument confié à ce groupe la mission « d’évaluer les dispositifs de reconnaissance et de réparation existants », de « prendre en compte la situation socio-économique des harkis » et « proposer des mesures afin de permettre la préservation de la mémoire et une réparation adaptée aux situations diverses que rencontrent les harkis et leurs familles ».

La formule est élégante, mais il n'en reste pas moins qu'elle prend la voie de la démagogie et des promesses non tenues.

Premièrement, il suffit pour s'en rendre compte, de s'interroger sur le sens même de ce groupe de travail.

 

Pourquoi constituer un groupe de travail, et lui demander de s'interroger sur des problématiques de la communauté Harkie connues de tous et depuis fort longtemps : 60 ans de combat associatif émergeant de France et de Navarre suffisent à connaître nos problématiques !

Non ! Ce groupe de travail ne sert qu'à poursuivre ce qui est fait auprès des membres de notre communauté depuis toujours : discours et grandes promesses, continuité du mépris et de l'humiliation.

A quoi servent ces déplacements locaux, où l'on peut voir le préfet CEAUX ostensiblement entourés de Harkis : prêcher la bonne parole ! Les communications médiatiques ne manquent pas à ce sujet !

Deuxièmement, le choix des membres qui composent ce groupe de travail interpelle !

Une composition qui défie toutes les règles de la représentativité !

En témoigne d'abord le manque de parité territoriale : certains territoires sont surreprésentés et d'autres complètement ignorés alors qu'ils sont dotés de représentants associatifs.

Le mode de désignation des candidats : un déni complet de démocratie ! Les membres ont été désignés en toute confidentialité, pour mieux mettre la communauté Harkie et ses représentants associatifs devant le fait accompli.

 

Quel manque de considération à l'égard de la communauté qui, dans la conception de certains décideurs, est incapable de désigner démocratiquement ses représentants, et ne méritent qu'une désignation d'office !

Pourtant, des solutions existent et ne requièrent pas de très gros moyens pour les mettre en oeuvre. (cliquez ici)

Troisièmement, tout ce travail de pseudo analyse et de sempiternelle état des lieux de la situation des Harkis est indéniablement inutile !

La communauté Harkie ne demande pas de mesurettes insignifiantes censées pour certains, résorber leur situation sociale, si non pour la globalité, solder définitivement la dette de la France à son égard.

 

Ce que la communauté Harkie attend, c'est une réelle loi de reconnaissance  des préjudices subis, laquelle doit se traduire par une indemnisation adaptée à la réalité et l'ampleur des préjudices, y compris ceux de la deuxième génération. 

 

Nous militons pour une indemnisation significative qui s'établirait entre 50.000 € et 150.000 € selon le vécu individuel des membres de la communauté Harkie.

En conclusion, la naissance de ce groupe de travail a été orchestrée afin de "fédérer" des membres de la communauté Harkie et leur faire porter la parole du Gouvernement qui consiste à solder la situation des Harkis à l'appui de quelques mesurettes insignifiantes.

 

Si cette orchestration a été rendue possible par la dimension médiatique et l'ostentation données à ce groupe de travail, ainsi que par le périple de nomade mené par le Préfet CEAUX, la communauté Harkie n'est pas dupe !

 

Nous avons d'ailleurs déjà dénoncé cette mascarade dès que la constitution de ce groupe a été rendue publique.

 

Nous entendons contester toutes les traductions concrètes du pseudo travail de ce groupe allant à l'encontre des intérêts de notre communauté, tel que ce décret humiliant du 28 décembre 2018 censé mettre en place des aides à caractère social pour la deuxième génération de Harkis et que nous contestons au Conseil d'Etat

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_____________________________________Composition du groupe de travail____________________________________

Président du groupe de travail
M. Dominique Ceaux, préfet chargé d’une mission de service public

 

Parlementaires
M. Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne
M. Olivier Henno, sénateur du Nord

 

Représentants des associations harkies
 

Titulaires
M. Mohammed Badi, Comité national de liaison des harkis
Mme Rania Ben Slimane
M. Hocine Bouarès, Association des Français rapatriés

d’origine nord-africaine en Allemagne et en Alsace
M. Serge Carel, Génération Harkis
M. Mohammed Chérifi, Mémoire France-Afrique du Nord
M. Lamri Djebabla, Frères d’armes – Honneur et Patrie
M. Boaza Gasmi, Comité national de liaison des harkis
M. Tahar Habas, Association Bachaga Boualam
M. Mohand Saci, ARCAP
Mme Yamina Vion, Comité national de liaison des harkis

 

Suppléants
Mme Jeannette Boufhal
Mme Laura Chanane
M. Rachid Dridi
Mme Jeannette Driss
Mme Fatima Emery
M. Ahmed Goudjil
M. Tayeb Guellati
M. Mustapha Labidi
M. Ahmed Mestar
Mme Soraya Nahal

Personnalités qualifiées
M. Michel Hadj, directeur général du Souvenir français
M. Jean-Jacques Jordi, historien
M. Régis Pierret, sociologue

 

Représentants de l’Etat
 

Ministère des Armées
M. Jean-Paul Bodin, secrétaire général pour l’administration
Mme Myriam Achari, directrice des patrimoines, de la mémoire et des archives
Mme Anne-Sophie Avé, directrice des ressources humaines

 

Office national des anciens combattants et des victimes de guerre
Mme Rose-Marie Antoine, directrice générale

 

Ministère de l’action et des comptes publics
M. François Desmadryl, sous-directeur chargé de la 5ème sous-direction, direction du budget

 

Ministère de l’Intérieur
M. Carl Accettone, directeur de cabinet adjoint du secrétaire général du ministère

 

Rapporteur
M. Simon Chassard, auditeur au Conseil d’Etat

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